lundi 28 janvier 2013

Sueurs Froides (Vertigo) : 1958





 Cet article présente des spoils.


Un grand classique du cinéma par Alfred Hitchcock sorti en 1958, il met en scène James Stewart et Kim Novak, ce film est inspiré du roman "D'entre les Morts" de Boileau-Narcejac.

Avant d'être un classique du cinéma, Sueurs froides est déjà un film qui présente une grande prouesse technique pour l'époque : le traveling compensé. En effet, c'est l'effet cinématographique qui apparait au début du film, quand le policier regarde en bas et quand il s'aperçoit qu'il est sujet à des vertige, cet effet déforme l'image, comme si le bâtiment s'agrandissait et que l'espace qui sépare le personnage du sol est de plus en plus important. Cet effet se répètera plus tard quand Scottie regardera la cage d'escalier beaucoup plus tard dans le film.

La scène suivante est plus tournée vers le comique, Midge (amie de scottie) dessine un soutien-gorge "révolutionnaire" dessinée par un ingénieur en aérospatiale à ses "heures perdues" Scottie expose sa théorie concernant le moyen de vaincre son acrophobie, elle finie par échouer.

L'élément phare qui démarre le suspens de ce film débute, Scottie se fait appelé par Gavin Elster, une ancienne connaissance lui demande de faire suivre sa femme, qu'il pense possédée par Carlota Valdes. Plusieurs éléments étranges et perturbants viendront compléter cet "espionnage" de la jeune femme, elle se rendra par exemple au cimetière et restera figée devant la tombe de "Carlota Valdes", son aïeul décédée.

Caméo d'Alfred Hitchcock
Image d'hitchock wiki.


L'état de la femme ne s'améliore pas. Elle fait plusieurs tentatives de suicides, et affirme que quelqu'un décédée souhaite sa mort. Une relation inconnue de son mari s'installe entre elle et Scottie, cela commence après qu'il lui aie sauvé la vie alors qu'elle allait se suicider.

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Les deux personnages tombent peu à peu amoureux, malheureusement l'état de Madeleine ne s'arrange pas et continue à s'aggraver. Les tentatives de suicides sont de plus en plus courantes. Madeleine lui confie qu'elle fait de rêves de plus en plus " étranges " elle voit une église dans ses rêves et un village espagnol. Scottie lui explique que ses rêves ont vraiment été vécus, il l'emmène prêt de l'église.

Elle insiste pour entrer dans l'église, Scottie, pris d'une violente crise d'acrophobie pendant la monte des grands escaliers ne peut la suivre. Elle fini par sauter et mourir.


Scottie, complètement dévasté par cette nouvelle et par les nouveaux événements, fini par perdre la parole momentanément, il culpabilise et met la mort de sa bien-aimée sur son compte. Après sa guérison, il fini par apercevoir une dame qui a le même visage que Madeleine. Scottie pense même très sérieusement à une réincarnation. Son amour envers sa bien-aimée décédée ou "réincarnée" tourne à l'obsession, il habille la femme qu'il croit être sa réincarnation de la même façon, il change même sa coiffure et sa couleur de cheveux.

Après les transformations opérées par son mari, son visage est à l'identique de la femme décédée. Scottie a de nouveau retrouvé l'amour et semble de nouveau épanouie.

Il souhaite l'emmener dans un "endroit" pour diner, la femme accepte mais ne se doute pas que Scottie souhaite la piéger. On apprend soudainement que Scottie n'a jamais côtoyé la véritable femme de Gavin Elster, mais un sosie pour opérer le meurtre parfait en tuant la véritable femme et masquer cela en suicide.

La fin est assez comique, Scottie réussi à vaincre plus ou moins son acrophobie en montant tout en haut de l'église au niveau du clocher, et explique le déroulement du plan qui consistait à piéger Scottie qui n'a pas pu arriver en haut à cause de son acrophobie.

Dans les dernières minutes, la femme est surprise par l'arrivée d'une bonne sœur et tombe dans le vide, Madeleine est donc morte deux fois.

Gavin Elster est donc le meurtrier.














 

samedi 29 décembre 2012

vendredi 28 décembre 2012

Analyse de Chinatown : 1974

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Film noir américain sorti le 18 Décembre 1974 (france)  réalisé par Roman Polanski et produit par Robert Evans.

La suite de cette article peut présenter des spoils. 

Ecriture :

Robert Towne

Acteurs principaux :

Jack Nicholson, Faye Dunaway et John Huston 


Dans les années 30, Los Angeles est en période de sécheresse. Un détective privé, Jake Gittes (joué par Jack Nicholson) est engagée par Mme Mulwray, qui soupçonne son mari, ingénieur des eaux, d'adultère.

L'atmosphère du film noir est omniprésente dans le film et est appuyée par une intrigue pesante qui accompagne l'évolution des personnages. Tout ceci appuyés par une excellente bande-son qui enrichit la mise en scène.

L'humour noir de Jack Gittes contribue fortement à son charisme tout comme son habileté, son expérience et son sang-froid vis-à-vis des dangers omniprésents dans ce film, sa relation avec Mme Mulwray dans le film est énigmatique, l'amour et l'amitié se lie entre les deux personnages qui présenteront une complicité sans faille lors des nombreuses tournures tragiques.

Les secrets de Mme Mulwray présenteront des faits tragiques, un père incroyablement dangereux et sans pitié, un sentiment de répulsion fortement éprouvé par sa fille. On aura conscience un peu plus tard de la cruauté du père de Mme.Mulwray, qui l'a violée, La soeur de Mme Mulwray est donc aussi sa fille.

Un cadre d'enquête sombre et stupéfiant, s'ajoute avec ceci l'évolution des personnages et des révélations surprenantes, Jack Gittes apprend que la véritable Mme Mulwray ne l'a pas engagé, le détective, conscient de l'imposture, décide de réagir en rencontrant Evelyne Mulwra, la véritable femme de Mr.Mulwray, l'ingénieur.  

Le réalisateur, Roman Polanski, a parfaitement réussi l'intégration d'une mise en scène pesante qui est relié par les nombreuses intrigues et les rebondissements. La recherche éprouvante de Jack Gittes du coupable de la mort de Mr.Mulwray et les nombreuses confrontations avec la police.

Le film se conclue avec une fin stupéfiante, qui appuie sur l'aspect tragique de la mise en scène, Mme Mulwray meurt devant sa fille, en voiture, elle est tuée par un policier. Une ambiance oppressante s'installe par cette fin tragique à Chinatown, le quartier chinois de Los Angeles. Le film se finit enfin sur un plan de dos de Jack Gittes, qui semblait choqué par la terrible tournure de la situation et ses associés qui se retirent.


dimanche 25 novembre 2012

MASK : Episode 2 Partie I


VanlaneFilms production vous propose la première partie de l'épisode 2 de la nouvelle web-série "Mask".

"Ashura est confronté à un sérieux dilemme, il peut choisir de risquer sa vie pour son combat contre la criminalité ou tout abandonner. Mais il ne se doute pas qu'un puissant mafieux est prêt à tout pour le tuer."



Bon visionnage,

Nous contacter : vanlaneprod@gmail.com

Page Dailymotion : http://www.dailymotion.com/VanlaneFILMS

samedi 24 novembre 2012

John Wood et Paul Harrison : Night & Day

Ce duo constitué en 1993 comptent aujourd'hui parmi les artistes les plus représentatifs de l'art vidéo britannique. Les performances filmées de Wood et Harrison sont empreintes d'un humour très british entre tragique et comique, poétique et burlesque. L'utilisation du plan fixe, l'esthétique minimale, la mise en œuvre d'associations d'objets usuels et d'astuces visuelles low-tech, la présence de leur propre corps dans le travail, la création de micro-actions dérisoires, dont le résultat se situe invariablement entre échec patent et réussite aléatoire, constituent les grandes caractéristiques de leur pratique artistique.


Un duo britannique surprenant. Dans "night and day" la magie de l'image qui s'actionne dans l'ombre est majeure dans cette réalisation, les ellipses, illusions et action sont essentielles, mais le principal reste la liaison entre l'ombre et la lumière qui est surprenante.

night and day 

De nombres allusions sont présentes dans cette réalisation qui comporte en grand nombre des parodies, imitations, le côté humoristique est omniprésent dans cette oeuvre. Malgré tout, une certaine connaissance en rapport avec la culture anglaise est nécessaire pour une totale compréhension de ce côté burlesque et humoristique.

Une œuvre originale, surprenante et très enrichissante, ce duo britannique nous offres une succession de situation et de tournure improbable. Les clappements d’interrupteur ont un rôle majeur dans cette réalisation, ils assurent les liaisons entre les différentes situations et actions dans " Night and Day".  

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